Top secret

Dans le cadre de l’exécution du projet « Epine dorsale », c’est le Groupe du béninois qui exécutera les travaux de construction du chemin de fer Bénin-Niger. Ainsi, comme cela a résonné dans l’opinion publique via les organes de presse, le compatriote a été rétabli dans ses droits. Beaucoup ont crié victoire. Ce qui est normal quand on sort gagnant d’une bataille juridique. Mais dans certains cercles, plus précisément dans les centres de décision du pays, personne ne parie sur la capacité et le savoir-faire du Groupe à réussir ce challenge. Il ne s’agit pas d’une capacité à mobiliser les ressources financières, mais de l’expertise requise, comparativement à son concurrent débouté par la justice. Du régime précédent à l’actuel, les appréhensions sont les mêmes. Peut-être qu’elles sont justifiées ou alors des éléments d’appréciation sont déjà disponibles, à commencer par la disponibilité affichée par le Groupe à s’ouvrir aux propositions. Et venant de qui ? Bien malin celui qui pourra répondre. Et dans ce combat, il n’a encore posé aucun acte concret.
En fin de mission
Il est en fin de mission. Il ne s’agit pas d’un diplomate ou d’un fonctionnaire international encore moins d’un coordonnateur de projet. Il s’agit de l’autre ministre d’Etat, très peu occupé ces derniers temps, malgré ses attributions de Secrétaire général. Sa mission qui était de définir l’organigramme des ministères, de mettre en place l’administration Talon, de ressusciter les dossiers à polémique du régime passé et de les corriger, est presque terminée. En tout cas, c’est ce que révèlent des indiscrétions depuis que l’intéressé a disparu des petits écrans les mercredis soirs pour le job. Durant tout le temps qu’il a assuré le job, la substance des comptes-rendus des conseils des ministres était composée pour la plupart des sujets sus évoqués. Le travail est terminé à ce niveau et lui-même ne trouve plus de raisons à rester au même poste qu’il s’était taillé dans le gouvernement du Nouveau départ. Ce portefeuille risque de disparaitre au prochain remaniement. Et quel sera le sort de l’actuel occupant ? Seul le chef de l’Etat pourra y répondre.
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